
Qu'est ce que la piroplasmose ?
La piroplasmose chez le cheval est aussi connue sous le nom de babésiose. C’est une maladie parasitaire transmise par les tiques. Elle est souvent méconnue du grand public mais pourtant elle peut s’avérer grave si elle n’est pas prise en charge. Découvrons comment reconnaître cette pathologie et comment protéger efficacement votre cheval contre cette infection.
Qu'est ce que la piroplasmose chez le cheval ?
La piroplasmose équine est une maladie infectieuse causée par l’envahissement des globules rouges du cheval par deux parasites microscopiques appelés piroplasmes. Elle est transmise par les piqûres de tiques et se manifeste de façon chronique ou ponctuelle. Cette affection provoque une fièvre souvent accompagnée d’autres signes cliniques. On distingue deux espèces de piroplasmes responsables de la maladie : Theileria equi (T.equi) et Babesia caballi (B.caballi). Ces parasites s’attaquent aux cellules sanguines entraînant leur destruction et perturbant le bon fonctionnement de l’organisme du cheval.
Les piroplasmes envahissent les globules rouges et les cellules qui transportent l'oxygène dans le sang. Ils s'y multiplient et finissent par les faire éclater.
Comment le cheval contracte la piroplasmose ?
Le cheval est contaminé par l'intermédiaire des piqûres de tiques. Les tiques piquent les chevaux afin de se nourrir de leur sang et transmettent les piroplasmes pendant la piqûre dans le cas où la tique est contaminée.
Quels symptômes se manifestent chez le cheval atteint de piroplasme ?
Après que le cheval soit contaminé par la piqûre de tique, il est dans la phase d'incubation. Les symptômes se présentent donc entre dix jours à trois semaines après la contamination. Les signes cliniques sont peu spécifiques ce qui conduit à l'éclatement des globules rouges.
La piroplasme équine peut être ponctuelle ou chronique. Elle peut se présenter en ponctuelle de façon aigue et subaigüe. Les symptômes peuvent alors variés.
Les symptômes visibles pour la forme aigue la plus courante :
- La fièvre excédant 40°C ;
- L'anorexie ;
- La fatigue ;
- L'augmentation des fréquences cardiaque et respiratoire ;
- Les muqueuses pâles, jaunâtres ou congestionnées ;
- Les urines sombres.
Les symptômes visibles pour la forme subaigüe :
- Une fièvre intermittente ;
- Un amaigrissement ;
- Des signes légers de coliques.
Les symptômes visibles pour la forme chronique :
- Une baisse d'appétit et une perte d'état corporel ;
- Une baisse de performance ;
- Des pics d'hyperthermie intermittents ;
- La présence d'une anémie en faible intensité : l'anémie est une maladie se caractérisant par un nombre de globules rouges inférieur à la normale.
Dans les zones où la maladie est très présente il se peut que les chevaux ne présentent pas de symptômes. Pensez à contacter votre vétérinaire afin de réaliser un contrôle pour savoir s'il est porteur ou non de la piroplasmose.
Comment anticiper et lutter contre la piroplasme équine ?
Il n'existe pas de vaccin contre cette pathologie. Il est donc important d'anticiper l'apparition de cette pathologie à travers des petits gestes simples :
- Appliquez un spray anti tique pour protéger votre cheval et repousser les tiques, par exemple avec l'Hippo tiques ESC Laboratoire ;
- Vérifiez régulièrement la présence de tiques sur votre cheval, notamment après un retour de balade ou au pré ;
- Dans le cas ou votre cheval présente une tique, utilisez un tire tique pour le retirer puis désinfectez la zone.
Dans le cas où votre cheval est contaminé alors contactez votre vétérinaire afin d'avoir un suivi sur cette affection. Vous pouvez également administrer des anti-inflammatoire à votre cheval pour lutter contre l'hyperthermie. Par exemple, le complément Piromix ESC Laboratoire permet de soutenir les défenses immunitaires ainsi que la détoxification et la circulation sanguine du cheval et de renforcer son organisme.
La piroplasmose équine est une maladie sérieuse qui peut avoir des conséquences graves sur la santé et les performances de votre cheval si elle n’est pas détectée et traitée à temps. Bien qu’aucun vaccin n’existe actuellement, des gestes simples permettent de réduire considérablement les risques. C’est en adoptant ces gestes simples que vous protégez non seulement le bien-être de votre cheval mais vous contribuez aussi à limiter la propagation de cette maladie parasitaire.
Source :
equipedia.ifce